Convaincu que le Théâtre Antoine demeure le lieu de la création théâtrale, Albert Camus choisit pour sa dernière mise en scène d’adapter en ce lieu l’œuvre de l’auteur russe Dostoïevski Les Possédés. En cette année de 1959, il avoua lors d’une émission radiophonique que son désir de monter ce texte se manifesta par la découverte de ce livre à l'âge de vingt ans. Il conclu lors de cet échange : « L’ébranlement que j’en ai reçu dure encore après vingt autres années ».